mardi 28 octobre 2014

Un peu plus durs aujourd'hui ?

C'est les vacances pour eux. Ou plutôt, les enfants sont libérés de l'école pendant deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles vous aurez navigué entre votre nounou, le super centre de loisirs près du travail de maman et papy et mamie pendant cinq jours.
Cinq précieux petits jours car ils auront eu au moins le mérite de vraiment marquer vos vacances.
Cinq jours à vous lever quand vous voulez, cinq jours à jouer à quoi bon vous semble, cinq jours à vous faire gâter et même une journée de camping-car.

Et ça m'a un peu apaisée de vous savoir là-bas à faire tout ça, à profiter.

Non pas que vous ne profitez pas lorsque vous êtes chez nounou ou au centre mais c'est juste que ces jours là, ça ressemble trop à vos journées d'école.
Papa et maman vous réveillent à la même heure le matin, papa et maman sont avec du recul toujours très pressés et vous voilà partis pour une journée de centre de 8h à 18h.
Les soirées ont été tendues depuis septembre. Le temps de vous récupérer fatigués, de faire le trajet, d'arriver à la maison un peu avant 19h, de faire la toilette, vous mettre en pyjama, de faire les leçons, de préparer à manger et encore beaucoup d'autres choses.

Et là dedans, maman ou papa toujours trop pressés parce que la vie d'aujourd'hui va vite, trop vite.

Depuis septembre, ça n'a pas été facile. Vous vous chamaillez beaucoup et jouez peu de temps calmement ensemble et le peu de temps passé à la maison, on l'a passé trop souvent à hausser le ton parce que vous étiez fatigués, parce que toi avait piqué un truc à l'autre, parce que nous étions fatigués aussi en fin de compte de vivre cette routine pas si souvent tranquille.
Il y a eu les poux aussi, trop longtemps.
Il y a eu les premiers froids et les premières petites maladies et ces nuits à moins dormir.

Mais toujours, il fallait repartir de plus belle le matin, repartir pour une nouvelle journée en faisant fi de tous les désagréments.
En tant qu'adulte, on parvient plus ou moins à faire en sorte que la journée se passe du mieux qu'il soit.
Enfant, c'est certainement plus compliqué. La fatigue se cumule, vos sautes d'humeurs avec.

Aujourd'hui, on relativise parce que quelque part, quand des enfants se chamaillent, c'est aussi le signe que tout va bien, en tout cas pas si mal.
Et puis, accordons-nous à dire que notre vie d'aujourd'hui, qui débute très tôt le matin et se termine souvent tard le soir, n'est pas des plus adaptées pour nos enfants.
On les réveille tôt, on les presse involontairement parce que de toute manière, on a tendance à courir naturellement et puis on voudrait toujours que cette deuxième partie de journée le soir se déroule toujours bien.
Parce que nous parents, et vous enfants, on a tous déjà fait une première sacrée journée.
Aujourd'hui, nos journées sont très chargées, trop chargées et on n'y peut pas vraiment grand chose.

Non, les enfants d'aujourd'hui ne sont pas plus durs.
Ils sont juste intégrés dans une vie toujours plus rapide, toujours plus chargée. 




"L'enfance est une chose étrange, à la fois adorable et exténuante, un trésor et un chaos"
Christian Bobin
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dimanche 19 octobre 2014

Mon premier trail nocturne

Un samedi soir : courir sur les chemins boueux en pleine forêt plutôt que d'aller boire des verres.
Lu comme ça, ça paraît un peu irréel mais pourtant c'est bien ce qu'il s'est passé hier soir au Mesnil-Au-Val, petite commune du Nord Cotentin qui organisait tout ce week-end une série de trails et de marches au profit de l'école.

J'ai pas mal hésité avant de m'inscrire : 

1) Oui, plusieurs fois j'ai pensé que j'étais certainement un peu sonnée de laisser ma petite famille le samedi soir et d'aller tâcher de trouver mon chemin en pleine nuit en pleine campagne plutôt que d'être confortablement installée dans le canapé.

2) Je n'avais pas encore de lampe frontale. Élément résolu rapidement grâce à Cédric qui m'a si gentiment proposé de me prêter sa lampe (Merci Cédric pour la confiance, merci Mike pour la mise en relation)

3) Ce serait mon premier trail de nuit et pas des moindres : 16 km. Je n'ai jamais couru de nuit, alors on partirait fort pour une première.

Mais après plusieurs échanges avec Ludovic, le précieux organisateur qui a su me rassurer et me motiver à venir, je décidais donc d'y aller à ce trail.



Non sans stress cependant. Lorsque j'ai débuté la course à pied, j'avais très souvent mal au ventre avant une course. La peur de ne pas y arriver, la peur de l'inconnu aussi. Samedi après-midi, rebelote, le stress est arrivé, je n'ai pas su rester en place et c'était un peu le bazar dans l'estomac. C'était seulement le tout de quitter la maison car une fois partie en voiture pour rejoindre le Mesnil au Val à une demie-heure de route, Lady Gaga à fond les ballons aidant bien au passage à vider ses craintes un max, plus ou du moins, peu d'appréhensions désormais.



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dimanche 12 octobre 2014

Plaisir simple du coucher de soleil

18h45 samedi soir, Barneville plage, côte ouest de la Manche.
Nous nous sommes décidées à sortir, nous étions entre filles toute la journée et après des week-ends très chargés depuis la rentrée et une semaine passée encore plus grosse que d'habitude, rien de tel qu'une fin de journée à la mer.
On enfile les bottes, on met un k-way histoire de mais il n'y a pas de vent ce soir, le ciel est plutôt dégagé et il fait particulièrement doux.
On descend sur la plage, nous sommes presque seules au monde, en tout cas seules sur cette grande plage où la mer s'est retirée provisoirement.
Je profite de l'instant, toi aussi je crois. Tu patauges avec tes nouvelles bottes, tu ramasses plein de coquillages, tu taquines lorsque tu remarques que mon objectif est sur toi.
Je parle peu, un tel paysage se laisse regarder sans rien dire, j'ai seulement entendu tous tes mots d'enfants et je te répondais tout de même de temps en temps.







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lundi 6 octobre 2014

Odyssea Paris 2014 - Bien plus qu'un chrono

Dimanche a eu lieu Odyssea Paris et ce sont plus de 35 000 personnes qui cette année ont répondu
présents à cette nouvelle édition.
Odyssea, je vous avais déjà un peu expliqué ici ce qu'il en retournait, j'avais hâte d'y être afin de vivre la ferveur inhérente à cette manifestation. Avec Anne, nous sommes arrivées tôt, à 8h30, la course des 10 km débutant à 9h15, il ne fallait pas oublier un dernier passage aux toilettes puis aux consignes, car malgré le froid (une petite dizaine de degrés certainement), j'avais décidé de courir en short. On s'est retrouvées avec Sandrine de MissBavarde qui courait aussi ce 10 km. Les 5 km course ne partiraient qu'à 11h, les 5 km marche à 11h15.

  • Ce que j'ai aimé d'Odyssea :

Le site : le village se trouvait en face le Château de Vincennes, les courses avaient lieu aux alentours : dans les bois, près du zoo, l'allée royale,...

La ferveur ambiante : table rase des soucis de tout un chacun, les 35 000 personnes venues pour soutenir la cause de la lutte contre le cancer du sein sont heureuses d'être là, chacun sourit et aujourd'hui chose bien trop rare qu'il est bon de le souligner (On nous l'a assez répété pourtant qu'il fallait être #happy, non ?).

La Team Femme Actuelle Hellocoton : rencontrer pour de vrai les personnes constituant l'équipe et non plus échanger de derrière son écran.

Le rose : la couleur de prédilection d'Odyssea. Beaucoup de rose partout, une unité certaine, avec les sourires, cette unité fait chaud au cœur aussi.

Les hommes : une cause féminine mais tellement d'hommes présents, merci à vous.

L'allée royale : pendant la course, l'allée royale peut paraître longue, deux longueurs parallèles à parcourir mais quel spectacle lorsqu'on regarde du côté de la travée opposée, les coureurs sont roses et la « vague rose » prend alors tout son sens.

  • Ce que j'ai moins aimé :

Le froid : Il est arrivé subitement alors que l'atmosphère était encore bien chaude dans Paris la veille. Le vent était glacial et courir en mini-short n'était pas la meilleure idée qu'il soit, du moins pour les temps d'attente avant et après course.

Les consignes : après-course, il fallait aller récupérer son pantalon au risque d'attraper la première crève de la saison. Mais c'était sans compter sur les trois quarts d'heure d'attente aux consignes en plein vent.

Odyssea est une course humaine, vraie, encore plus communautaire que tout autre course.
J'ai vécu ces 10 km pleinement et me suis sentie au top tout au long de la course, je suis partie pas trop loin de la ligne de départ, j'ai pu donc courir presque toujours à mon rythme sans trop slalomer parmi les coureurs. Le temps m'importait peu, je courais pour la cause avant tout mais je suis aussi heureuse d'avoir battu mon record personnel avec un temps de course de 50.56 minutes (55.27 minutes en juin dernier), soit 183ème sur les 3973 femmes de ce 10 km.

Team Femme Actuelle Hellocoton
Merci à Hellocoton et Femme Actuelle de m'avoir permis de rejoindre leur équipe et participer ainsi à cet événement.

Merci à tous les organisateurs, tous les bénévoles, tous les sponsors qui font d'Odyssea un succès. Pour rappel, Odyssea ce n'est pas que Paris, de nombreux événements sont organisés partout en France, n'hésitez pas à regarder leur site internet si vous aussi, vous souhaitez un tant soit peu apporter votre pierre à l'édifice.
Je vous parlais de ferveur, l'album photos Odyssea Paris en témoigne très bien !

*Pour rebondir sur la mention « Bien plus qu'un chrono » en titre, je tenais seulement à ajouter que le monde de la course à pied rencontre aujourd'hui du succès, certainement trop de succès, un excès qui fait qu'aujourd'hui des personnes courent non plus par passion et parce que ça leur fait du bien, mais plus parce que c'est tendance et que « faire un chrono » est l'objectif numéro 1. Miss Bavarde le souligne bien dans son compte-rendu d'Odyssea, Odyssea qui lui a redonné une vision bien plus positive de ces grandes courses officielles car faire un temps n'était pas ici la priorité, Odyssea en reste à l'essentiel : le plaisir en ajoutant en plus le partage et le soutien, BRAVO ! *
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